Simon Quéheillard est artiste et auteur, né en 1977, à Bordeaux. Il vit à Paris. Son travail s’articule autour de différentes pratiques : vidéo, objets, écriture. Ses œuvres partent chaque fois d’un principe physique et de ses variations : la réflexion de la lumière dans une flaque d’eau, le mouvement mécanique d’un escalator, le passage de la foule, l’observation du vent, le passage de camions semi-remorques, ou encore des chutes d’arbres dans la forêt. Il a publié deux livres de poèmes en prose, L’image dans le papier, 2008 ÉDITIONS MIX et Un grand monde pâle, ébauché, 2020 ANTHOLOGIE TRIAGES / ÉDITIONS TARABUSTE.  Ses œuvres vidéo récentes, Maître-vent, 2012 PRODUCTION KHIASMADe commencements en commencements, 2016 SPECTRES PRODUCTION, s’inscrivent entre l’art vidéo et l’histoire du cinéma burlesque (slapstick). L’artiste est un « opérateur de catastrophes ». Il déclenche des mécanismes sur lesquels il n’a plus de prise. Dans cette lignée, sa dernière œuvre vidéo Une embuscade en suspens, 2021 PRODUCTION LA FORÊT D'ART CONTEMPORAIN, est décrite par l’artiste comme un « slapstick grandeur nature ». Ses dernières œuvres (sculptures-objets) marquent cependant un tournant par la présence du langage (poème) au sein même de l’œuvre.


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Extrait du film Une embuscade en suspens (2021)

Production : La forêt d'art contemporain / Commissariat : Jean François Dumont

Avant-Première Une embuscade en suspens / An ambush in suspense

Enregistré au Frac Méca Nouvelle Aquitaine, à Bordeaux, au mois d'octobre 2021. 
Captation image : Adrien Édeline. En présence de Éric Audinet (écrivain et éditeur), 
Jean-François Dumont (commissaire) et Simon Quéheillard (artiste). 
Production La forêt d'art contemporain, 2021.

E - ART

                                 


TROIS TYPES DE SUSPENS / SEMAINE 3 - SEANCE 1

 

QUELQUE CHOSE QUI EST TRÉS PROCHE DANS L’ESPACE ET DANS LE TEMPS, MAIS PAS ENCORE CONNU DE MOI dit précisément ce retard de l’objet, et non pas sa mise à l’écart radicale. DANS LE TEMPS dit Robert Barry : une amorce étendue, c’est aussi le pouvoir d’étendre la durée. Le retard d’un objet est sa mise en suspens. C’est en lisant ce passage, dans L’idiot de Dostoïevski, que ce qui en est dit de Mahomet éclaire pour moi ce rapport qu’entretien le suspens avec la saisie photographique : « Sans doute, avait-il ajouté en souriant, était-ce d’un instant comme celui-là dont l’épileptique Mahomet parlait lorsqu’il disait avoir visité toutes le demeures d’Allah en moins de temps que sa cruche pleine d’eau n’en avait mis pour se vider ». De retour des sept cieux, Mahomet revint à temps pour rattraper cette cruche d’eau qu’il avait fait chaviré en s’élevant. « Ce que l’on devrait se demander devant l’immobilité ou le suspens de l’image, c’est : de combien de temps une photographie se souvient-elle ? » Le temps de visiter toutes les demeures d’Allah. Mahomet était tout entier tendu vers cet instant où la cruche toucherait le sol. Et donc ça se tend, dans cet intervalle, ce délai, si on retarde toujours un peu plus l’instant de la prise, qui est le temps de l’intrigue. « Je crois qu’il ne faut voir rien d’autre que la suspension terrible des objets dans le temps. » Le temps de visiter toutes le demeures d’Allah désigne alors cet état de conscience particulier, un état de clairvoyance. Une image pour dénouement. 


Dans cette quête de l’image latente à la fixation, en passant par le révélateur et le bain d’arrêt, j’avais repéré au moins trois types de suspens (mais il y en a plus, avec toutes formes de variantes) dans leur relation au type ou à l’absence de dénouement, dans lequel l’image suit un cheminement tragique. Le premier est un suspens classique, de type catastrophique. C’est ce qui surgit et prend fin. C’est ce que l’on entend généralement par “film à suspens” (ou thriller), jusqu’à ce que l’on arrête le meurtrier. Quand survient le dénouement, ce peut être une explosion ou une brindille. Ce qui est proprement bouleversant. Le numéro deux est un suspens de type cyclique. Ça n’en finit pas. C’est un suspens de l’intervalle, entre chaque prise. Et c’est donc la possibilité de recommencer. Dans Salo ou les 120 journées de Sodome, un film terrifiant de Pier Paolo Pasolini, un sadique tient un revolver sur la tempe d’un jeune homme. Il appuie sur la gâchette, mais le barillet tourne à vide. C’est alors que le sadique dit au jeune homme : « Tu ne croyais quand même pas que j’allais te tuer ? Je voudrai te tuer milles fois ». Bien sûr, des exemples pourraient être pris en dehors de ce registre morbide. Ce pourrait être le cas de « l’ombre, sur un mur, de branchages secoués par un vent léger ». Lancinant, fascinant, hypnotique. Un mouvement de balancier. Par son mouvement autonome, et non mécanique, le vent est une bonne source de suspens cyclique. Un mouvement sans cesse renouvelé, où chaque seconde peut être considérée simultanément comme l’accomplissement, la disparition, et la relance d’un micro-dénouement. Suspens dit de l’instant présent. Le hasard qu’un événement fugitif se reproduise, disparaisse, dont on ne sait pas trop s’il resurgira, ni quand. Dans un revolver (révolution, etc.), le barillet est à l’image de cela. Dans la répétition, le sadisme s’exerce aussi à la perpétuation du désir. C’est donc un art de l’emprise (de ce qui tient dans la durée). Un peu plus loin dans le film, le sadique prolonge cette méditation : « Sais-tu quelle est la différence entre le bourreau et le sodomite ? C’est que le sodomite peut recommencer autant de fois qu’il le veut ». Par parenthèse, on pourrait donc dire que le bourreau appartient là à un suspens de type classique (numéro un). Le numéro trois est un suspens de type extensif. C’est un suspens du retard permanent. Ça ne finit pas. Ce qui est proprement saisissant. L’objet en vue (la fixation) peut être repoussé indéfiniment. C’est par exemple le cas de Mahomet, qui dans sa chute maintient la cruche en suspens. Un dénouement reste en vue, mais il n’est pas effectif. C’est serait aussi (comme dans le film Blow up) le fait d’agrandir une photographie pour en saisir un détail, jusqu’à dissoudre l’objet recherché, dans le brouillard du grain photographique. Chaque nouveau tirage est une amorce (en cela proche de l’image latente). Il y a une extension du temps, un étirement, peut-être le plus proche d’un extrême ralenti. Je me souviens de cette évocation d’un rêve d’une femme vivant sous le régime nazi. Dans le rêve, elle doit faire un salut de la main lors d’une cérémonie. La main se lève… mais c’est sans fin… c’est interminable… Il y a là, pourrait-on dire, un geste de résistance, une retenue. Mais c’est dans le même temps la remémoration de cet instant insoutenable


Sur le curseur, chaque type de suspens est donc plus ou moins lié à différents stades de la pensée photographique. 1) Vers le fixateur, le suspens classique accomplit d’une traite son cheminement. 2) Le suspens cyclique tente de renouveler, dans l’intervalle, cet instant de la révélation. 3) De part son ouverture béante, le suspens extensif apparaît comme le plus proche du stade primaire de l’image latente. Pour cette raison, probablement, il est le plus difficile à tenir. Car s’accumule une grande tension à l’approche de l’instant. Nous voyons là en quoi la grande question qui obséda la recherche proto-photographique fut pendant longtemps celle du fixateur . 




Asphalte, lumière, eau (Photographie, 2007)

                                  
                                     TOUT ME VA








Exposition monographique de Simon Quéheillard
du 3 octobre au 30 novembre 2019
Galerie Silicone 
33 rue Leyteire 33000 Bordeaux 

Vernissage le Jeudi 3 octobre 2019 à 19h

 
Le travail de Simon Quéheillard s’articule autour de différentes pratiques : vidéo, photographie, objets, écriture.

Partant chaque fois d’un principe physique et de ses variations, ses recherches se déroulent à travers une « série de protocoles », d’une part comme instrument d'observation, proche d’une expérience scientifique, et d’autre part dans un rapport à la performance et au cinéma burlesque.

La plupart de ses films se présentent comme des « films de rue ». Dans la ville, il s’agit chaque fois pour l’artiste de partir de l’observation d’un principe physique déjà là, et de sa capacité à générer des accidents.

« Je pense d’abord une procédure, ce qui n’est pas une image. Mais l’image est ce qui découle de ce cheminement. Si la procédure est au cœur du travail, elle doit être contenue et visible dans l’objet. Que l’objet contienne le récit de sa fabrication.»

Partir des mouvements, du vent, de la foule, des flaques d’eau, des infrastructures techniques (machines à composter et camions semi-remorques). Un détail insignifiant ou un lieu précis lui permettent chaque fois de développer une dramaturgie.

Ici, l’artiste est un « opérateur de catastrophes ». Il déclenche des mécanismes sur lesquels il n’a plus de prise. Un ensemble d’accidents, un savoir-faire de la non-maîtrise.

DUU Radio (lecture), 2019

Mon intervention sur DUU radio, à propos du "retard", à l'invitation de l'artiste Bruno Botella, le 28 juin 2019. Durée : 28min.

Lecture et présentation du livre L'image dans le papier

Enregistré à L'école des Beaux-Arts de Tarbes, atelier sous la direction du Juliette Valéry, mars 2016. L'image dans le papier, ed Mix, 2008. Distribution Les presses du réel.

Conférence-diaporama Au commencement était le coup de bâton / Cinéma Burlesque, Slapstick, Comédie, 2017

Enregistré au cinéma Le Studio, à Aubervilliers, le 10 novembre 2017
à l'invitation de Cinémas 93 (durée 38mn)


Interview Radio Grenouille pour le FID Marseille 2016

Enregistré au Festival FID Marseille par Pascal Messaoudi pour Radio Grenouille, juillet 2016.

Bande annonce du film Maître-vent, 2012

 


Maître-vent, 2012, vidéo, 22 min 30 s, HD – son, couleur / Production Khiasma

Sur le bord d’une route départementale, des empilements d’objets hétéroclites sont soumis à l’action des courants d’air engendrés par le passage de camions semi-remorques roulant à vive allure.

Bande annonce Le travail du piéton 2009-2017



Le travail du piéton, 2009-2017, vidéo, 15min, HDV – son, couleur

Objets surgissants de la bouche d’un escalator, perturbant le roulis mécanique, l’artiste fait d’une machine emblématique de l’ordre urbain un instrument où formes et sons s’assemblent en de multiples combinaisons éphémères.


Discussion Gilles A. Tiberghien, Simon Quéheillard, 2012

Enregistré dans le cadre de l'exposition "ma plaque sensible", Espace Khiasma, 2012.
Pour une meilleure écoute, utiliser casque ou enceintes.

Entretien Simon Quéheillard, Olivier Marboeuf, 2010


Enregistré dans le cadre de l'exposition collective "Entropie", Espace Khiasma, 2010.



L'image comme trésor, 2002

 

Boîte en contre-plaqué (20 x 14 x 3 cm) contenant un négatif révélé mais non fixé. L’image se maintient quand la boîte est fermée ou bien s’obscurcit si elle est exposée. Cette boîte a fait l’objet d’un envoi, comme un cadeau, adressée simultanément à trois personnes, à Bordeaux, Strasbourg et Budapest, au mois de novembre 2002.

“Un trésor n'est trésor qu'enfoui” (Keith Waldrop).

Pour Olivier (Moana Paul)

Acquisition Collection FNAC 2015


  Pour Olivier (Moana Paul), 2012, vidéo dv, 9mn 20s, Production La valise

Deux types discutent autour d'un café, tandis que l'un d'eux présente sur la table un objet. Il y parle d'une image suspendue, de la possibilité de saisie de cette image, et du fait d'être possédé par cette tentative. « Un temps suspendu ce n'est plus du temps, et dans cet intervalle, l'image vous est donnée ».

3 dessins 4 poèmes à l'oblitérateur, 2001


Maison, chemin, hirondelle

Montagne, chemin

Eglise, soleil, hirondelle

Trois heures

Une heure quinze

Trois heure quarante minutes

Poème-ready-made

Une flaque est ce phénomène lumineux qui résulte de l'entrée dans l'atmosphère terrestre d'un corps solide venu du ciel

Projections passées 2018 





Projections passées 2017 

8, 9, 11 février, Festival Travelling, Rennes, France
Compétition de Courts-métrages Urba[Ciné]
Cinéma Gaumont




Précédentes Projections 2016 :  

De commencements en commencements  

2016, Production Spectre / La fabrique phantom


Chicago Underground Film Festival
Vendredi 3 juin, 20h30, Logan theater, Chicago

Cinéma le Cin'Hoche (Cinéma 93, Aide au film court)
Mercredi 8 juin, 20h30, 6 rue Hoche, Bagnolet
Réservation indispensable (cliquer sur le lien)

FID Marseille
Jeudi 14 juillet, 10h, Villa Méditerranée
Lundi 18 juillet, 13h45, MuCEM
Programme ici

18ème Festival des Cinémas différents et expérimentaux de Paris
Séance spéciale "L'absurdisme"
Jeudi 13 octobre, 20h, Les Voûtes, 19 rue des Frigos, Paris 13ème
  
FIAC, Cinéphémère (dans le cadre de la programmation du FID)
Dimanche 23 octobre, 17h, Contenair Place Clémenceau, sortie du métro Champs Elysée-Clémenceau, 75001 Paris. Accès sur inscription auprès de l'hôtesse à l'entrée du Cinéphémère.
   
Cinéma MK2 Beaubourg (Séance Phantom)             
Jeudi 27 Octobre, 20h, 50 rue Rambuteau 75003 Paris
Présentation de trois films : Le travail du piétonMaître-ventDe commencements en commencements

Filmographie (visionnage sur demande)
Film en cours, Production La forêt d'art contemporain, 2020
Mesure de la vitesse du ticket, 3min45s, 2004-2019
De commencements en commencements, 11mn, Production Spectre, 2016-2017

Aide AIC 2015 Drac Ile-de-France / Aide au film court en Seine St Denis 2016
Avec la participation des Instants chavirés
Maître-vent, 22mn 30s, Production Khiasma, 2012
Des choses comme ça, 4mn 10s, Production Khiasma, 2012
Pour Olivier Moana Paul, 9mn 20s, Production La valise, 2012 (Collection Fnac)
Le travail du piéton, 15mn, 2009-2017
Flaques-Méthode d’observation (Ce que j’ai sous les yeux 2),  17min 40s, 2004
Ce que j’ai sous les yeux, 8mn 40s, 2003        

Editions / Publications
Un grand monde pâle, ébauché, (à paraître, Ed. Tarabuste 2020)
Les images veillent autour de moi (Pour Ismaïl Bahri), Espace Khiasma, 2014
L'image dans le papier, Editions Mix (avec le concours du CNL), 2008
Théorie des Tableaux (Pour Emmanuel Van der Meulen), Galerie Jean Fournier, 2007
L'image comme trésor, Galerie Frédéric Giroux, 2006
Le texte des flaques, Editions Mix, 2004

Collections / Acquisitions
2019 : Arthotèque de Pessac : Asphalte, lumière, eau (photographie, 2007)
2015 : Fnac (Fonds National d'art contemporain) : Pour Olivier (Moana Paul)
(vidéo, 2012)
 
Projections / Festivals
Maître-vent, reprise des films primés, Chicago Underground Film Festival, Chicago, USA, 2020

Maître-vent, Punto de Vista Film Festival, Navarre, Espagne, 2017

De commencements en commencements, Festival côté court, Pantin, 2017

De commencements en commencements, Festival IVHAM, Madrid, Espagne, 2017

De commencements en commencements, Festival Travelling, Rennes, 2017

De commencements en commencements, Séance Phantom, Cinéma MK2 Beaubourg, Paris, 2016
De commencements en commencements, FIAC, Cinéphémère, programmation du FID, 2016
De commencements en commencements, 18ème Festival des Cinémas différents expérimentaux, Paris, 2016
De commencements en commencements, Festival FID Marseille, 2016
De commencements en commencements, Chicago Underground Film Festival, Chicago, USA, 2016
De commencements en commencements, Cinéma le Cin'Hoche, Aide au film court / CG93, Bagnolet, 2016
Maître-vent, AVIFF-Art Film Festival, Cannes, 2015
Ce que j'ai sous les yeux, Festival L'oeil d'Oodaaq, Rennes, 2015, Prix du public
Maître-vent, Chicago Underground Film Festival, Chicago, USA, 2014, Prix du public
Maître-vent, Sélection Officielle pour Images Festival, Toronto, Canada, 2013
Maître-vent, Les Journées du Film sur l’Environnement, Cité du livre d’Aix-en-Provence, 2013
Maître-vent, AMAAS (Alberta Media Arts Alliance Society), Watertown, Canada, 2013
Ce que j’ai sous les yeux, galerie Context, Paris, 2011
Ce que j’ai sous les yeux, « Rencontres du cinéma documentaire », Cinéma le Méliès, Montreuil (93), 2011
Carte blanche à L’Espace Khiasma, Les Lilas (93), 2010 
Ce que j’ai sous les yeux, 19ème Festival du film de Vendôme (41), 2010

Expositions personnelles
Tout me va, Galerie Silicone, Bordeaux, 2019
Une méthode de dispersion,
Les instants chavirés, Montreuil, 2015

ma plaque sensible, Espace Khiasma, Les Lilas (93), 2012
Flaques-méthode d’observation, Espace culturel Anglemont, Les Lilas (93), 2012
Cinq ans de flaques d’eau, Centre d’art Micro-Onde, Vélizy-Villacoublay (92), 2010
L’image dans le papier, galerie Frédéric Giroux, Paris, 2006

Expositions collectives
Invitation without exhibition, Galerie Martine Aboucaya, 2017 
Absurde, vous avez dit absurde ?, commissariat Marie Magnier, Galerie Les filles du Calvaire, Paris, 2014
Entropie-Principes actifs des énergies perdues, commissariat Olivier Marboeuf, Khiasma, Les Lilas, 2010
Ce que j’ai sous les yeux, commissariat Nathalie Lafforgue, Musée d’art et d’histoire, Saint-Denis, 2009
Lieux communs, commissariat Guillaume Constantin, Les Instants chavirés, Montreuil (93), 2006
La vidéothèque mobile de Fabrice Gygi, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville, 2006
Rés do Chào, Rio de Janeiro, Brésil / Commissariat Est-ce une bonne nouvelle, Paris, 2005
L’œil du touriste, commissariat Jeanne Truong, galerie Frédéric Giroux, Paris, 2005
Festival Nov’Art, galerie du Triangle, Bordeaux (33), 2003